Subaru Forester 2014 : L’utilitaire qui en a maintenant l’allure

 

 

 

Une 4e génération de Subaru Forester, qui est ni plus ni moins l’utilitaire compact ayant inventé la catégorie il y a une quinzaine d’années.

Notez qu’en titre, nous indiquons que le véhicule à maintenant l’allure d’un utilitaire – pas qu’il avait “maintenant de l’allure”. C’est qu’au chapitre du style, le nouveau Subaru Forester – tout comme l’ancien – ne déplacera pas de montagnes.

Tout au plus la silhouette fait moins “wagon” qu’à la génération précédente, avec ses nouvelles lignes de caractère au capot et aux flancs, de même que sa grille avant plus ramassée. À défaut de révolutionner le segment… eh bien, la mise à niveau ne fait pas de mal.

De même, pas d’extravagance au tableau de bord – d’ailleurs, on a droit à un écran central qui semble tiré de « l’aftermarket »… – mais tout est simple et à sa place, avec un zest du style plus contemporain amené l’été dernier par les grandes sœurs Legacy et Outback.

 

Ce qu’il faut savoir :

 

Plus long de 3,5 cm, le nouveau Subaru Forester demeure l’un des utilitaires compacts les plus spacieux – le cargo s’accroît de 12%.

Sous le capot, on retrouve de base le même bon vieux quatre cylindres boxer (2,5 litres) de 170 chevaux. Toujours pas d’injection directe, mais la bonne nouvelle, c’est qu’on a fait la passe sur l’antique boîte automatique quatre rapports.

Autre bonne nouvelle : la variante survitaminée XT est reconduite – quoique sans trappe d’air au capot. Sous ce dernier, on n’installe plus le boxer de 2,5 litres turbo de la WRX, mais bien le moteur à injection directe de la sportive Subaru BR-Z, auquel on a cependant annexé un turbo, pour 250 chevaux et 258 lb-pi – une augmentation de 26 chevaux et de 32 lb-pi.

La mauvaise nouvelle, c’est que cette boîte optionnelle est remplacée par une boîte CVT – et nous, vous savez, les CVT… De série, on profite toujours d’une boîte manuelle, qui gagne une vitesse (à six, maintenant).

Le passage générationnel fait aussi, sans surprise, disparaître la direction hydraulique au profit d’une assistance électrique. Par contre, on garde la double triangulation en guise de suspension arrière, une rareté dans la catégorie.

 

Mais encore :

Évidemment, la traction intégrale (l’une des plus efficaces, sinon LA plus efficace du marché) est toujours de série. Mais on profite du nouveau Forester pour lui accoler un nouveau mode à engager au tableau de bord: le “X”. Ça reste à découvrir…

Aussi, le nouveau Forester aura droit au gizmo EyeSight, un dispositif d’aide à la conduite lancé avec les Subaru Outback et Legacy. Pensez régulateur de vitesse intelligent, réduction des accélérations en démarrage en la présence d’un obstacle et… alerte sonore si vous oubliez de redémarrer à un feu de circulation qui passe du rouge au vert.

Quoique vous et moi, on sait bien qu’on n’a pas besoin de pareille alerte ; les automobilistes derrière se chargent assez rapidement de nous faire savoir la chose d’un coup de klaxon…

 

Quand et pour combien :

 

Début avril, à partir de 25 995$ – et à partir de 32 495$ pour la variante turbo.

 

Ce que nous en pensons :

 

Grosse erreur, que de proposer uniquement la boîte CVT avec la variante turbo du nouveau Subaru Forester. Et ce, même si on lui accorde trois modes de programmation (l’Intelligent, le Sport et le… très Sport), ainsi que des palettes de changements de vitesse au volant.

Articles liés